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That instead of being assigned to the accommodation purchased, were taken to a small cabin many decks down in the ship, which was so small that it could only be called a cell. It was impossible to open a regulation steamer trunk in said cabin. It was impossible for a third person to enter said cabin unless both occupants first of all crawled into their bunks.
That the stewardess was sent to the chief purser demanding transfer to accommodation purchased. That he replied he could do nothing until the boat had left Queenstown, Ireland, when he would check up all tickets and find out if there was any mistake. That after leaving Queenstown Mrs. L. D. Parrish made 11 trips herself to the purser asking for transfer, only to be put off with promises. That at 9 o'clock P.M., no one having come to take them to better quarters, Mrs. Shelley wrote a note to the purser to the effect that she had paid for the best second-class accommodation on the ship and had the receipts to prove it; that she was very ill and, owing to the freezing cold of the cabin, was in great danger; that if he, the purser, refused to act she, Mrs. Shelley, would appeal to the captain; that if neither would act she realized she would have to wait until reaching America for redress, but most assuredly would claim damages if she lived to reach her native land. That the result of this letter was the arrival of four stewards to carry her to the room paid for, who offered apology after apology. That the stewardess, on being asked what the purser had said on reading the note, replied: "He asked first if you were really so very sick, to which I answered there was no doubt about that. Then the purser asked me if there was such a cabin on board the Titanic where a cabin trunk could not be opened; to which I replied in the affirmative. I also told him that the cabin was entirely too small for two women, and that two men could not hardly fit in; that it was impossible for myself or the steward to enter the cabin to wait upon the occupants unless both of them first climbed into their berths. The purser then told me that he would have to act at once, or the company would get into trouble." |
Qu’au lieu d’être affecté à la cabine réservée, ont été emmenées à une petite cabine plusieurs ponts plus bas dans le navire, qui était si petite qu’on aurait pu l’appeler une cellule. Il était impossible d’ouvrir le chauffage dans ladite cabine. Il était impossible pour une troisième personne d’entrer dans ladite cabine à moins que les deux occupants aient d’abord rampé dans leurs couchettes. Que la stewardess a été envoyée au chef de cabine pour demander le transfert dans la cabine réservée. Il a répondu qu’il ne pouvait rien faire avant que le navire ait quitté Queenstown, en Irlande, où il vérifierait tous les billets et découvrirait s’il y avait une erreur. Qu’après avoir quitté Queenstown, Mme L. D. Parrish s’est rendue elle-même 11 fois au commissaire de bord pour demander un transfert, mais qu’elle a été renvoyée avec des promesses. Qu’à 21 heures, personne n’étant venu les emmener dans de meilleurs quartiers, Mme Shelley a écrit une note au commissaire de bord pour effet qu’elle avait payé le meilleur logement de deuxième classe sur le navire et qu’elle avait les reçus pour le prouver; qu’elle était très malade et, en raison du froid glacial de la cabine, était en grand danger ; que si lui, le commissaire de bord, refusait d’agir, elle, Mme. Shelley, ferait appel au capitaine ; que si aucun d’eux n’agirait elle se rendrait compte qu’elle devrait attendre d’atteindre l’Amérique pour la réparation, mais il est certain qu’elle réclamerait des dommages et intérêts si elle vivait pour atteindre sa terre natale. Que le résultat de cette lettre a été l’arrivée de quatre stewards pour la transférer dans sa cabine réservée, qui ont présenté excuses après excuses. Que la stewardess, lorsqu’on lui a demandé ce que le commissaire de bord avait dit en lisant la note, a répondu : « Il a d’abord demandé si vous étiez vraiment très malade, ce à quoi j’ai répondu qu’il n’y avait aucun doute à ce sujet. Puis le commissaire de bord m’a demandé s’il y avait une telle cabine à bord du Titanic où un coffre de cabine ne pouvait être ouvert ; à laquelle j’ai répondu par l’affirmative. Je lui ai aussi dit que la cabine était trop petite pour deux femmes, et que deux hommes ne pouvaient à peine y entrer; qu’il était impossible pour moi-même ou pour le steward d’entrer dans la cabine à moins d’attendre que les occupants ne grimpent tous les deux dans leurs couchettes. Le commissaire de bord m’a alors dit qu’il allait agir immédiatement, sinon la compagnie aurait des ennuis. » |
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